Revue de presse

"Sex-tapes, infidélités et homosexualité : en Iran, les mollahs dans de beaux draps" (L’Express, 14 sept. 23)

(L’Express, 14 sept. 23) 16 septembre 2023

[Les éléments de la Revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

"L’été iranien a été rythmé par les scandales sexuels impliquant des membres du régime, alors que la police des mœurs fait parallèlement son retour dans les rues.

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Sur les réseaux sociaux iraniens, c’est presque devenu un rituel : à chaque semaine, depuis début juillet, sa nouvelle vidéo révélant les frasques sexuelles d’un membre du régime, pris en flagrant délit d’infidélité ou d’ébats homosexuels. Un chanteur propagandiste, un conseiller municipal d’une station balnéaire, un imam célèbre ou encore le patron d’un grand média… Le rigorisme religieux du pouvoir iranien semble vaciller une fois à l’abri des regards.

"Tout le monde le sait"
"Au début, ces vidéos ont provoqué une vive émotion en Iran, mais il y en a tellement désormais que tout le monde s’est habitué, sourit Saeid Golkar, spécialiste de l’Iran à l’université du Tennessee. Pour de très nombreux membres du régime, la religion s’arrête à la porte de la maison : ils font semblant de suivre les préceptes de l’islam, mais mènent une vie privée corrompue. Tout le monde le sait, même la base la plus religieuse sur laquelle repose le régime." Des images de relations sexuelles adultères de plusieurs membres des milices de chasteté, chargées de faire appliquer la loi islamique, circulent également en ligne.

La première vidéo volée, celle qui a fait le plus de bruit, a été publiée en juillet : on y aperçoit le chef des affaires religieuses et morales de la province de Guilan, au nord de Téhéran, filmé avec un autre homme dans des positions peu raccord avec la charia, appliquée strictement en Iran. Mais, contrairement aux Iraniens ordinaires, Reza Tsaghati n’a pas été condamné à mort pour homosexualité, seulement licencié. De quoi mettre en lumière la terrible hypocrisie du régime islamique. [...]"


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