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"Je ne me suis jamais opposé à l’inhumation de cet enfant." Le maire de Champlan a réagi dimanche sur BFMTV à l’histoire de l’enfant rom refusé dans le cimetière de son village, à Champlan, dans l’Essonne. "Je ne comprends pas du tout cette situation, qui a été abusivement exploitée par certaines personnes, et je le déplore profondément. La commune de Champlan, et son maire en particulier, n’est jamais opposée à l’inhumation de cet enfant."

Selon lui, "il y a eu une dramatique interprétation". "Je suis revenu exprès le vendredi matin (jour de la mort du bébé, le 26 décembre, ndlr) pour m’occuper d’une autre inhumation, celle d’une dame âgée dans une famille de gens du voyage. La gendarmerie m’a appris la mort de l’enfant rom aux alentours de midi. Sachant que je partais le lendemain en congés, j’ai donné des consignes à mon premier adjoint de s’occuper des papiers dans ce dossier."

Le mercredi suivant, selon ses dires, sa secrétaire lui a indiqué que pour l’inhumation du bébé, "il y avait le choix entre Corbeil (ou est décédé l’enfant, ndlr) et Champlan (où elle résidait, ndlr), sans qu’il me soit précisé les consignes de la famille. J’ai répondu "ok" pour les deux", affirme-t-il. Une réponse qui aurait alors été interprétée comme un refus, selon lui.

Interrogé au sujet de ses déclarations dans le Parisien, où il expliquait réserver les quelque places vacantes du cimetière "en priorité aux gens qui paient leurs impôts", Christian Leclerc a dénoncé de nouveau "une interprétation" de ses propos. S’il reconnaît avoir parlé de la gestion des places du cimetière, il affirme avec force qu’il "n’y avait aucun lien avec la mort de la petite fille", même s’il était interrogé à ce sujet par le journal. [...]"

Lire et voir "Le maire de Champlan nie s’être opposé à l’inhumation d’un bébé rom".