Jack Dion, directeur adjoint de la rédaction de "Marianne". 3 septembre 2022
[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"Quel est le point commun entre Emmanuel Macron, ses lieutenants, ses ministres, et les principaux dirigeants de La France insoumise ? Le refus obstiné d’utiliser le mot « islamisme » à propos de l’agression dont a été victime Salman Rushdie. [...]
Un tel front commun dans l’aveuglement s’explique par des considérations politiciennes inavouables. Dès lors que le président de la République joue au ballon rond avec l’émir du Qatar et s’acoquine avec le prince héritier d’Arabie saoudite, il lui est difficile de dénoncer une idéologie mortifère financée sans état d’âme par ces deux-là. Quant aux Insoumis, ils évitent de cibler les islamistes au prétexte de ne pas heurter les musulmans. Du coup, ils assimilent les uns aux autres, ce qui est faire insulte à tous ceux qui croient en Mahomet et qui sont les premières victimes du djihadisme dans le monde. [...]"
Lire "Attaque contre Salman Rushdie : "islamisme", le mot tabou dans la classe politique française".
Voir aussi dans la Revue de presse "Attentat contre Salman Rushdie : ils ne désarmeront jamais alors ne nous désarmons pas" (Marianne, 18 août 22) dans "Les Versets sataniques", fatwa contre Salman Rushdie (1989...), G. Konopnicki : "Le mot interdit" (Marianne, 30 juin 22) dans Terrorisme islamiste (note du CLR).
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