10 septembre 2017
"Au sortir de la Révolution, la France considérait les salariés comme des domestiques. Il fallut plus d’un siècle pour faire sortir le droit régissant les usines et les ouvriers du code civil, et les débats pour la rédaction de sa première mouture furent longs et difficiles.
[...] Les membres de l’Assemblée nationale constituante s’étaient attachés à « libérer le travail », ce qui signifiait à l’époque supprimer toutes les entraves à la libre entreprise et au libre marché. La loi du ci-devant baron d’Allarde (2 et 17 mars 1791) bannit les corporations, qui réglementaient dans l’Ancien Régime les relations entre patrons et employés, voire assumaient un rôle de protection sociale. Exit les associations de patrons mais aussi d’employés. [...]
Lire aussi "La théorie du choc" (J. Dion, Marianne, 14 av. 17), "Le code du travail, garant de l’emploi" (Le Monde diplomatique, jan. 16), D. Kessler : “Il s’agit de défaire le programme du Conseil national de la Résistance !” (Challenges, 4 oct. 07) (note du CLR).
Comité Laïcité République
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