Revue de presse

"GUD Connection" : Bardella, "un loup déguisé en agneau" (Pierre-Stéphane Fort, Franc-tireur, 3 juil. 24)

(Franc-tireur, 3 juil. 24). Pierre-Stéphane Fort, journaliste et réalisateur de documentaires pour la télévision 5 juillet 2024

[Les éléments de la Revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

Pierre-Stéphane Fort, Le Grand remplaçant, la face cachée de Jordan Bardella, éd. Studio Fact, mai 2024, 240 p.

"Interview par Alain Auffray et Caroline Fourest

"[...] Ce jeune homme au sourire machinal, incarnation de la prétendue dédiabolisation théorisée par Marine Le Pen, est un pur produit de l’extrême droite la plus radicale. Tout au long de son parcours, depuis une douzaine d’années, il n’a pas cessé d’être accompagné par la « GUD connection », ce réseau d’ex-étudiants identitaires antisémites. Bardella est leur créature, comme le prouve l’enquête fondée sur de nombreux entretiens avec les proches, anciens ou actuels, de celui que le clan Le Pen prétend propulser, à 28 ans, au sommet de l’État.

JPEG - 9.4 ko

Lire "Pierre-Stéphane Fort : "Un loup déguisé en agneau"".

[...] PIERRE-STÉPHANE FORT. J’ai enquêté une année sur Jordan Bardella, passé au crible sa trajectoire et ses réseaux, découvert de nombreux documents inédits. Dans mon livre, je révèle une multitude d’informations rigoureusement étayées. À mon sens, M. Bardella est un loup déguisé en agneau. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’il a été choisi. Il passe bien. Il est jeune et séduisant. Mais on doit garder en tête qu’il est entré dans l’entourage de Marine Le Pen grâce au clan de Frédéric Chatillon, l’ancien leader du GUD, du temps où ce mouvement national-révolutionnaire scandait « Que crèvent les marxistes et les juifs capitalistes », « À Paris comme à Gaza, Intifada » (le nouveau Gud, en voie de dissolution, le scande toujours). Il célébrait le jour anniversaire de Hitler, organisait des soirées pyjamas rayés pour moquer les victimes de la Shoah. Cet homme, resté proche du régime de Poutine et de Bachar el-Assad, n’a jamais renié ses idées, et soutient toujours Soral, Dieudonné ou le négationniste Faurisson. Or, de 2017 à 2019, Jordan Bardella est en couple avec sa fille Kerridwen Chatillon. Des clichés que je me suis procurés les montrent mener la grande vie, buvant du champagne millésimé, ou à Punta Cana, où le clan Chatillon passe ses vacances. Alors que les amoureux sont attablés en famille, on voit Chatillon poser un regard bienveillant sur Bardella, qu’il ne manque pas de féliciter sur X après ses victoires
électorales.

La fille a les mêmes idées que son père ?

Oui, à cette époque, elle marche dans les pas de son père. Elle pose comme modèle pour la marque de vêtements identitaires Babtou Solide certifié (entendez « Blanc solide certifié »), porte une croix celtique en médaillon, symbole du suprémacisme blanc, est photographiée dans des manifs où l’on fait des saluts nazis. Elle a aussi été proche de Loïk Le Priol, un militant du GUD fiché S, impliqué dans l’assassinat du rugbyman argentin Federico Martín Aramburú. Ces fréquentations ne dérangent pas M. Bardella. A-t-il compris l’intérêt qu’il pouvait tirer de cette relation ? En 2017, Chatillon est au faîte de sa puissance. Omniprésent dans l’entourage de Marine Le Pen, il a alors la main sur la communication de la campagne présidentielle. Douze jours après la première rencontre entre Marine Le Pen, Kerridwen Chatillon et Jordan Bardella, ce dernier est nommé porte-parole national du FN.

Le plus proche conseiller de Marine Le Pen désormais, c’est son beau-frère, Philippe Olivier, ancien bras droit de Bruno Mégret. Et là aussi Jordan Bardella a su rester dans le premier cercle…

En effet, peu après sa séparation avec Kerridwen Chatillon, il s’est mis en couple avec Nolwenn Olivier, la fille de Marie-Caroline Le Pen (la sœur aînée de Marine Le Pen) et de Philippe Olivier. C’est ainsi qu’il est devenu membre de la famille Le Pen. Lorsqu’il a quitté Kerridwen Chatillon, il était inquiet des réactions du père. Ils se sont vus et, selon mes informations, M. Chatillon l’a rassuré.

Quel est aujourd’hui l’entourage de Bardella ?

Son assistant parlementaire, François Paradol, est l’un de ses très proches. Ils se sont connus à 17 ans. Or c’est un identitaire convaincu. Il a longtemps travaillé pour e-Politic, la boîte de communication de Frédéric Chatillon. Il s’occupe aujourd’hui notamment des réseaux sociaux et de la stratégie digitale du parti. Son chef de cabinet, Arthur Perrier, c’est l’organisateur, l’horloger, et un grand ami de Stanislas Rigault, le fondateur de Génération Zemmour. Bardella a toujours entretenu des liens cordiaux avec les jeunes zemmouristes.

D’ailleurs, Marion Maréchal n’a jamais dit du mal de lui lors des européennes. Les deux rêvent de l’union des droites  : l’alliance de la droite à l’extrême droite la plus dure.

Que dire de Pierre-Romain Thionnet, l’un des plus influents conseillers de Bardella ?

M. Thionnet est à Jordan Bardella ce que Patrick Buisson était à Nicolas Sarkozy, son plus proche conseiller politique et sa plume. Or Thionnet a dirigé la Cocarde étudiante, une organisation extrémiste et violente. Je détiens des vidéos où on le voit faire le coup de poing en 2019 à Nanterre contre des étudiants de gauche et d’extrême gauche… À l’époque, Thionnet est déjà assistant parlementaire de Bardella au Parlement européen ! Au passage, Luc Lahalle, l’autre attaché parlementaire de Bardella, dirigeait lui aussi la Cocarde. Pour Thionnet, la violence est manifestement légitime en politique. C’est aussi un admirateur de Renaud Camus et de sa théorie raciste du « grand remplacement », invoquée par plusieurs terroristes suprémacistes, comme celui de Christchurch, qui a abattu 51 musulmans en Nouvelle-Zélande en 2019. Thionnet, qui vient d’être élu député européen, s’est vu confier les rênes du RNJ, le mouvement des jeunes du RN, par Jordan Bardella. C’est l’hémisphère droit du président du RN. Discret, il ne risque pas de faire d’ombre à son chef. Et le suivra certainement à Matignon si Bardella devient Premier ministre.

C’est fou de penser que tant d’électeurs, malgré cet entourage, le croient modéré.

On a l’impression que tout glisse, que les faits et les arguments intellectuellement fondés ne portent plus… en tout cas auprès de l’électorat RN. C’est inquiétant, mais pas étonnant, puisque Bardella a construit sa popularité sur l’image, pas sur le fond. Dès que l’on gratte le vernis, la maîtrise des dossiers apparaît très légère. Bardella a-t-il les épaules pour Matignon ? On peut légitimement se poser la question. C’est un jeune homme de 28 ans, sans expérience professionnelle ni formation universitaire, qui n’a jamais dirigé le moindre exécutif local, ni ministère. Il a passé sa vie à faire de la com à la télévision et sur les réseaux sociaux, mais n’a guère montré d’implication dans ses mandats, de conseiller régional ou de député européen… S’il arrivait à Matignon, je pense qu’en réalité c’est Marine Le Pen et son entourage qui, dans l’ombre, dirigeraient le gouvernement.

N’y a-t-il pas ici une responsabilité des médias ?

Si ! Elle est importante dans l’émergence du « produit » Bardella. On s’est arraché ce bon client, producteur de punchlines qui fait de bonnes audiences. J’ai fait le compte pour l’année 2022  : il a été invité tous les trois jours en radio et télé. C’est énorme ! Un vrai matraquage. Comme il est souriant et qu’il entretient une relation de séduction avec les journalistes, on en oublie qu’il s’agit de l’extrême droite. Ce sourire a été travaillé, notamment à la demande de Marine Le Pen, qui l’a fait coacher par l’ancien journaliste Pascal Humeau… Tout est travaillé dans le personnage Bardella. De 2018 à 2022, M. Humeau a été son spin doctor. Il est aujourd’hui en délicatesse avec eux et m’a raconté, en effet, comment il l’a entraîné à sourire sur les plateaux. Sa mission – ce sont ses mots –, c’était d’en faire « un facho sympa » pour conquérir de nouveaux électeurs. Les jeunes et les femmes en particulier. Avec Jean-Lin Lacapelle, un autre homme de la « GUD connection », ancien directeur commercial chez L’Oréal, ils l’ont modelé, en ont fait un produit marketing pour séduire le consommateur/électeur. Ils ont créé l’image d’un Jordan-Cosette élevé dans la pauvreté, par une mère courage dans un quartier difficile. La vérité est nettement plus nuancée. Le but ? Pascal Humeau me l’explique  : présenter aux électeurs un profil complémentaire de Marine Le Pen, l’héritière millionnaire qui a grandi à Montretout. Bardella doit pouvoir se prévaloir d’une légitimité incontestable pour parler de l’immigration ou de l’islamisme radical et vendre le programme du RN.

Quelle est la part de vrai et de com ?

Il a grandi dans une petite cité en centre-ville de Saint-Denis. Sa mère, modeste et divorcée, est agente territoriale dans une école. Le père dirige une petite entreprise et gagne confortablement sa vie. Pour les 19 ans de son fils, il lui offre sa première voiture, une Smart, lui paye de belles vacances aux États-Unis, pour ses 20 ans, lui met gratuitement à disposition un appartement. Par ailleurs, Jordan Bardella a fait toute sa scolarité dans des établissements catholiques privés et payants. Mais son père a été effacé de son storytelling, délibérément, ça ne collait pas au récit politique voulu par Marine Le Pen.

Bardella parle beaucoup de pouvoir d’achat et de précarité, mais que sait-il de ces réalités ?

Depuis l’âge de 23 ans, comme eurodéputé, il gagne 7 500 euros net par mois, sans compter les enveloppes de frais, conséquentes. Il n’a jamais vécu la difficulté du travail physique de l’artisan, la précarité de l’employé en intérim, le stress du petit patron. C’est un apparatchik qui n’a pas d’autre expérience qu’un job d’été d’un mois dans l’entreprise de son père quand il avait 18 ans. Depuis, il a toujours vécu dans le confort financier grâce à la politique.

Parlons de sa famille de substitution  : la politique. À 16 ans, il entre au FN 93, à Saint-Denis. Or, dès le départ, il est entouré de militants ultra-radicaux, pour certains soraliens, admirateurs du « Front de la foi », théorie prônant l’alliance des petits Blancs et des musulmans contre les Juifs…

Lorsqu’en 2016, Jordan Bardella, 20 ans, anime Banlieues patriotes, le premier invité de son émission s’appelle Camel Bechikh, membre de l’Union des organisations islamiques de France et proche de la Manif pour tous. Il a été repéré par Égalité et Réconciliation, le mouvement de Soral. Un polémiste qui a tant fait par ses vidéos pour faire monter l’antisémitisme en banlieue, qui a été un temps conseiller du FN. Il semble que le jeune Bardella ait été influencé par Soral. Et tout au long de son parcours, il a montré que la compagnie des antisémites ne le gênait nullement, il a parfois su en tirer profit pour sa carrière.

En retrouvant le compte Twitter qu’il tenait sous pseudo, vous avez montré qu’il qualifiait Soral de « grand sociologue »…

Il le nie, mais dans mon enquête je livre les éléments qui indiquent qu’il s’agissait bien de son compte Twitter. À cette époque, au sein de la fédération FN du 93, il milite avec des radicaux comme Pierre- Claude Pailhoux, auteur de tweets immondes contre le « juif Badinter » ou la « juive Simone Veil », qui a « légalisé le massacre de nos enfants ». M. Bardella tracte avec Cyril Bozonnet, proche du GUD et ami de Maxime Brunerie, le militant d’extrême droite qui a tenté d’assassiner Chirac. Il grandit dans un terreau lepéniste qui n’est en rien dédiabolisé. D’ailleurs, à 18 ans, en plein hiver parisien, il fait la queue pendant des heures dans la rue, pour avoir sa photo souvenir avec Jean-Marie Le Pen, une figure tutélaire pour tous ces jeunes. Le photographe qui a pris cette photo, où on les voit côte à côte tout sourire, m’explique que ces jeunes militants appelaient Jean-Marie Le Pen « papi ». Rappelons qu’en novembre dernier, sur BFM, Jordan Bardella estimait que Jean-Marie Le Pen n’était pas antisémite, avant de se rétracter mollement face au tollé.

Jean-Marie Le Pen reste admiré. Mais l’avoir mis en sourdine semble suffire à masquer cette réalité.

Seuls les radicaux les plus voyants ont été écartés. La devanture ripolinée, c’est Bardella, Chenu, Jean-Philippe Tanguy. Mais en coulisse, des gens comme M. Chatillon, Gilles Pennelle ou Philippe Olivier, dont les liens avec les oligarques russes sont établis, restent puissants. Ce sont eux qui entreraient à Matignon dans le sillage de Jordan Bardella. Aujourd’hui, le jeune homme obéit à Marine Le Pen. Il reste son porte-parole et son outil dans la conquête du pouvoir.

Les gens pensent que la GUD connection appartient au passé, que c’est un vieux reste du FN. Qu’en pensez-vous après une si longue enquête ?

La GUD connection, constellation d’entrepreneurs liés par une idéologie radicale, est toujours là, influente. Quand j’interroge Marine Le Pen sur M. Chatillon, ce qui l’agace prodigieusement, elle me répond  : « Qui peut croire que je dépendrais de prestataires techniques, alors que je suis capable de rompre des relations affectives bien plus importantes ? » Mais c’est cette GUD connection qui a permis à Marine Le Pen de prendre le pouvoir face à son père en la soutenant financièrement. Ils ont bénéficié de nombreux contrats avec le RN, parfois illégaux, ont été condamnés en justice pour cela. Aymeric Chauprade, ancien eurodéputé RN qui a dénoncé le système des emplois fictifs, dit de ces hommes qu’ils « tiennent Marine Le Pen, qu’elle n’est pas libre » et que « si elle arrive au pouvoir, ils seront le pouvoir ». Les contrats avec les sociétés fondées par Frédéric Chatillon ou Axel Loustau, l’ex-trésorier du micro-parti de Marine Le Pen, continuent, notamment avec e-Politic. Dans mon livre, j’évoque le cas d’un néonazi patenté, dirigeant du GUD, qui, en 2022 encore, était employé d’e-Politic. Les faits montrent que l’argent du RN finance indirectement l’écosystème du GUD.

Toujours ?

Toujours. e-Politic continue d’être le principal prestataire des campagnes du RN. Une société noyautée par la GUD connection. J’en ai fait l’expérience. Quand je me suis présenté à la porte de cette entreprise, j’ai été menacé par Olivier Duguet, ancien trésorier du micro-parti de Marine Le Pen à la suite d’Axel Loustau. Tous deux sont d’anciens cadres du GUD, respectés de la nouvelle génération. Leur présence au défilé néofasciste des gudards du 6 mai 2023 est attestée par des photos parues dans la presse.

Frédéric Chatillon, lui, prétend n’être plus qu’un prestataire de services. Vous y croyez ?

Non, il minore son rôle et son influence. J’ai interrogé un spécialiste qui suit son parcours depuis des décennies. Il estime que Chatillon reste le parrain de l’extrême droite raciste et antisémite française. Grâce à un important maillage territorial, il repère les jeunes radicaux les plus prometteurs, ensuite dirigés vers les diverses sociétés de la GUD connection, les créatifs vers e-Politic, les gros bras vers les sociétés de sécurité d’Axel Loustau. C’est ainsi que la relève néofasciste serait contrôlée par les anciens.

Les affairistes de la GUD connection ont misé sur M. Bardella, l’ont aidé à monter, dans quelle mesure leur en est-il redevable ? Élu président du RN, il n’a en tout cas pas coupé les contrats avec e-Politic.

Au Parlement européen, le groupe Identité et Démocratie, où siègent les élus RN conduits par Jordan Bardella, confie ses contrats à Unanime. Une société de la GUD connection ?

Une autre société de Frédéric Chatillon ! Unanime appartient à sa holding italienne, Gruppo « Edda », prénom de la fille de Mussolini. Unanime a engrangé, en trois ans, un million d’euros d’argent européen. Quand on l’interroge, M. Bardella noie le poisson. Il rejette le choix de ce prestataire sur le groupe parlementaire européen Identité et Démocratie… dont il est vice-président.

Lors de la marche contre l’antisémitisme du 12 novembre dernier, j’ai interrogé Jordan Bardella sur ce point  : n’est-il pas contradictoire de marcher à Paris contre l’antisémitisme tout en versant des millions aux entreprises d’un antisémite notoire ? Marine Le Pen m’a fusillé du regard. Des militants ont commencé à se ruer sur moi en m’insultant. Leur désir de violence était palpable.

C’est glaçant. Pourtant, des électeurs arrivent à croire que le RN peut être un « bouclier » pour les Juifs…

Plusieurs cadres importants du parti étaient absents à la manifestation du 12 novembre.

Gilles Pennelle, par exemple, directeur général du RN et eurodéputé. C’est le numéro 2 du parti, le bras droit de Bardella. Le 9 novembre 2002, jour anniversaire de la Nuit de cristal, il participait à un rassemblement identitaire à la salle Wagram. Il déclamait ses discours radicaux au milieu de stands ouvertement antisémites.

Le maire de Fréjus, David Rachline, manquait lui aussi à l’appel. Membre de la GUD connection, c’est le meilleur ami de M. Bardella. La presse a publié une vidéo où l’on voit M. Rachline, ancien disciple de Soral, à l’arrière d’une Mercedes, hilare, criant « Mercedes, la voiture du Führer ». Bardella l’a nommé vice-président du parti. La journaliste Camille Vigogne Le Coat, dans Les Rapaces, raconte la gestion trouble de la mairie de Fréjus, « l’humour » IIIe Reich de certains collaborateurs. J’ai moi-même recueilli le témoignage de Pascal Humeau, qui l’a côtoyé. Il le décrit comme frappé « d’un antisémitisme pathologique ». Jordan Bardella passe tous ses étés avec David Rachline sur la Côte d’Azur, ils déjeunent dans les meilleurs restaurants, fréquentent les clubs prisés, louent des yachts… Chatillon leur rendrait régulièrement visite. Depuis que la justice s’intéresse au train de vie dispendieux de M. Rachline, je remarque qu’il a complètement disparu des écrans radars au RN.

Comment expliquez-vous que, malgré des enquêtes comme la vôtre, les alertes ne passent pas ?

Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre."



Comité Laïcité République
Maison des associations, 54 rue Pigalle, 75009 Paris
Voir les mentions légales