par Jean-Pierre Sakoun, président du Comité Laïcité République. 29 juillet 2020
Gisèle Halimi avait des positions politiques marquées.
On pouvait être en désaccord avec elle. Mais, cofondatrice du Comité Laïcité République, jamais elle n’a varié sur l’antiracisme, sur sa lutte contre l’antisémitisme et sur sa volonté laïque et universaliste.
Lire ses engagement durant la guerre d’Algérie et vis-à-vis des Palestiniens et son combat féministe exemplaire à l’aune de ce que ces luttes sont devenues aujourd’hui, marquant toutes les dérives intersectionnelles, postcoloniales, indigénistes, antisémites, etc. est à peu près aussi clairvoyant et anachronique que d’abattre les statues de Schoelcher à Fort-de-France ou de souiller celle de Colbert devant l’Assemblée nationale.
Jean-Pierre Sakoun
Voir aussi le communiqué du CLR Gisèle Halimi, combattante féministe et laïque (CLR, 28 juil. 20), le document Foulards à l’école à Creil : Gisèle Halimi quitte SOS Racisme (FR3, ina.fr , 2 nov. 89) (note du CLR).
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