Comité Laïcité République Pyrénées-Orientales

Décès de Le Pen : "Je respecte la mort, pas le mort !" (Élie Puigmal, CLR Pyrénées-Orientales)

9 janvier 2025

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J’ai hésité et puis non ! Je respecte la mort. Pas le mort !
Aujourd’hui combattre ses idées et ses héritiers reste une nécessité.

Jean-Marie Le Pen est mort. Ironie de l’histoire le même jour avec 10 ans d’écart que Cabu et l’équipe de Charlie Hebdo et toutes les autres personnes assassinées ou blessées par les terroristes obscurantistes de l’Hyper Cacher, de Montrouge, de l’imprimerie Catalano.

Le Pen, personne controversée de la politique française. Très souvent associé à des positions idéologiques d’ultra-nationalisme ainsi qu’à une vision conservatrice et traditionaliste de la société. Son marqueur l’« identité nationale » face à l’immigration et ses controverses telles que le « grand remplacement » et la « préférence nationale », ses idées nauséabondes qui sont des délits, le racisme, l’antisémitisme, le révisionnisme, là xénophobie, l’anti-républicanisme, l’homophobie, son opposition aux lois progressistes comme l’égalité des droits des minorités LGBTQ+, en défendant la vision très conservatrice des idées chrétiennes et familiales, contre la caricature et le « blasphème », le négationnisme, ses outrances comme les chambres à gaz de la Shoah, un « détail » de l’histoire de la Seconde guerre mondiale, l’insulte faite au ministre M. Durafour « crématoire », les gens malades du sida nommés de façon insultante et insupportable les « sidaïques », ses fréquentations avec d’anciens nazis, appétence pour Vichy, l’Algérie française et l’OAS, sa position anti laïque exacerbée, etc.

Tous ses dérapages verbaux et provocations tous calculés, ont ils été une stratégie politique faire parler de lui ? Oui.
Et un projet politique ? Non.

Il façonnait plus son image de populiste ce qui lui a valu de nombreux passages devant la justice française, prouvant si besoin était que tout ceci étaient bien des délits et le sont toujours. Et pour lesquels il a été condamné.

Bien évidemment, aujourd’hui et demain, le combat contre « ses » idées de haine, encore portées par ses héritiers doit être.
Tout ceci, loin des valeurs de la République indivisible, laïque, sociale et démocratique, doit être le combat et le rejet de tous les instants par tous les partis politiques démocrates et républicains et citoyennes et citoyens. C’est une nécessité et un devoir de salubrité publique.

Élie Puigmal,
président du CLR 66


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