Olivier de Mazières, préfet de police des Bouches-du-Rhône. 7 mai 2019
[Les articles de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"[…] On commence par repérer des signaux faibles. Par exemple, dans une piscine, des femmes vont demander des créneaux horaires pour ne pas avoir à se baigner avec des hommes ; dans certains clubs, on pratique la prière, on impose le ramadan et de nombreux interdits religieux ; les femmes pratiquent le sport les cheveux couverts, on fait un scandale à celui qui prend sa douche nu dans les vestiaires. Certains adeptes du judo refusent de s’incliner devant l’adversaire avant d’entrer sur le tatami, car on ne peut s’incliner que devant Allah, etc. Toutes ces étapes sont des signaux de communautarisation. À l’instar de ce que l’on constate dans les salles de prière, des individus peuvent prendre l’ascendant sur les autres, écarter ceux qui pensent différemment et, finalement, ils mettent en coupe réglée tout un club. […]"
Lire « Certaines salles de sport se communautarisent progressivement ».
Lire aussi "Des sports sous surveillance" (Le Point, 2 mai 19) dans la rubrique Sport amateur dans Sport (note du CLR).
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