Revue de presse

CCIF : "Des islamistes qui avancent mosquée" (Le Canard enchaîné, 17 août 16)

17 août 2016

"[...] Le CCIF s’est spécialisé dans la rédaction de "rapports" instruisant le procès de la laïcité à la française devant les instances internationales, comme l’ONU et la Commission européenne.

C’est ainsi qu’à l’occasion d’une visite officielle, le 8 juillet, la ministre des Familles, Laurence Rossignol, a été sommée de répondre devant les instances de l’ONU à Genève, aux accusations développées tout au long des 44 pages du rapport relatif à la période 2014-2015 "Etre musulmane aujourd’hui en France : les femmes, premières victimes de l’islamophobie". "En France, l’islamophobie, une forme de racisme et de sexisme, est largement institutionnelle, affirme le CCIF. En effet, l’Etat français et ses institutions sont responsables de 70 % des actes islamophobes recensés." Recensés par qui ? Par le CCIF, pardi ! [...]

Les rédacteurs de ce rapport appellent donc logiquement à l’abrogation des lois de 2004 et 2010 sur le port du foulard [de signes et tenues qui manifestent ostensiblement une appartenance religieuse] [1] à l’école et l’interdiction du voile intégral [de la dissimulation du visage] [2] dans l’espace public.

Le CCIF a, par le passé, défendu des imams expulsés pour radicalisme. Son actuel directeur, Marwan Muhammad [...] a utilisé son poste de rédacteur à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour y faire du lobbying pro-islamiste, ce qui lui a valu des remontrances et a conduit à sa démission. [...]

En France, le président du CCIF n’hésite pas à se produire en public pour défendre ses thèses en compagnie d’orateurs qu’il apprécie. Parmi ces derniers, Hassen Bounamcha, imam radical d’Aubervilliers, Nader Abou Anas, prédicateur de la mosquée d’Aubervilliers, ou encore Rachid Abou Houdeyfa, le célèbre imam de Brest. Ce dernier, pour mémoire, avait naguère affirmé que "ceux qui aiment la musique [seraient] transformés en singes et en porcs" ou que "la femme non voilée n’[avait] pas d’honneur et mérit[ait] le viol.""

[1Note du CLR.

[2Note du CLR.



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