Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public. 12 juillet 2018
[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"[...] Le juge constitutionnel a trahi sur au moins trois points la lettre et l’esprit de la Constitution qu’il est chargé d’appliquer : d’une part, la fraternité n’a jamais eu la moindre définition ni donc de contenu normatif ; d’autre part, elle n’a jamais évidemment concerné que les citoyens de la nation française réunis en « fratrie » symbolique ; enfin, l’article 2 de la Constitution distingue soigneusement la « devise » de la République de son « principe » qui n’est pas du tout celui que le Conseil constitutionnel prétend consacrer. [...]"
Lire « Fraternité avec les migrants illégaux : le coup d’État du Conseil constitutionnel ».
Voir aussi Immigration : le Conseil constitutionnel abolit le délit d’aide au "séjour irrégulier" (Le Figaro, 7 juil. 18), Constitution de la Ve République (4 octobre 1958), Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 (note du CLR).
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