par Patrick Kessel, cofondateur et président d’honneur du Comité Laïcité République, ancien Grand Maître du Grand Orient de France. 10 janvier 2022
Patrick Kessel, Marianne toujours ! 50 ans d’engagement laïque et républicain, préface de Gérard Delfau, éd. L’Harmattan, 8 déc. 2021, 34 e.
C’est en octobre 1988 qu’explose la première affaire dite du voile. Telle une irruption volcanique, elle annonce des répétitions plus redoutables, la fragilisation de la laïcité, la montée d’une fracturation sociale catastrophique, l’éclatement de l’universalisme citoyen en tribalismes communautaires. C’est le pavé mosaïque de la République et des Lumières qui menace de voler en éclats.
Un principal de collège à Creil refuse l’entrée à deux jeunes filles voilées. Il essaie de les convaincre qu’elles peuvent porter ce voile en venant à l’école ainsi qu’en en partant, mais qu’à l’intérieur de l’établissement scolaire personne ne porte de signes religieux ostensibles.
La polémique se développe. Avec mes amis, nous attendons un soutien au principal de la part des associations laïques et plus encore du gouvernement de gauche. Il ne vient pas. Au contraire, des voix s’élèvent pour défendre le "droit à la différence", en l’occurrence le droit de porter le voile à l’école pour ces "pauvres jeunes filles" bientôt considérées comme victimes d’un ostracisme xénophobe. Le principal est traité de raciste, ce qui n’est pas sans blesser l’homme, originaire des Antilles et abouté à l’humanisme républicain.
Le ministre, saisi de l’affaire tergiverse, décide de ne pas décider et transmet le plat brûlant au Conseil d’État !
Probablement n’a -t-il pas compris sur le coup qu’il tenait là entre les mains une bombe à retardement qui pulvériserait son destin et celui de la gauche.
Lionel Jospin dira par la suite combien il regrette cette décision qu’il voulait tempérée. Il expliquera l’appel au Conseil d’État, "non pas pour me dérober ou pour botter en touche, mais pour refroidir les passions, craignant que les interdits laïques ne valent qu’à l’usage exclusif des arabo-musulmans et n’adoptent un contenu discriminatoire, voire raciste" [1].
La peur de passer pour raciste, la survivance d’une forme de culpabilité à l’égard de tout ce qui a un lien avec le passé colonial de la France paralysent les têtes les mieux faites de la Gauche. Ainsi la France va-t-elle perdre trente ans en s’empêtrant dans le cancer du communautarisme dont les métastases s’attaqueront aux principaux fondements de la République.
Cinq intellectuels, Élisabeth Badinter, Régis Debray, Alain Finkielkrault, Élisabeth de Fontenay et Catherine Kintzler dénoncent à la Une du Nouvel Observateur un "Munich des consciences" [2].
Les associations laïques traditionnelles et les partis de gauche ne réagissent pas. Ils considèrent qu’il serait mal venu de critiquer les amis qui gouvernent le pays. Et que, s’agissant de deux petites filles musulmanes, s’en prendre à elles reviendrait à apporter de l’eau au moulin de l’extrême droite xénophobe. Leur silence vaut consentement.
Comme si les atteintes à la laïcité, dès lors qu’elles sont le fait de populations de culture ou de religion musulmanes, devaient être acceptées, tolérées, voire négociées. La laïcité dite "nouvelle" montre immédiatement qu’elle aboutit à renier le principe de séparation et ouvre la voie aux accommodements dits "raisonnables" et au communautarisme. Telle est d’ailleurs la vraie nature de cette rupture avec la culture laïque, même si tous ses promoteurs ne semblent pas conscients des dangers qu’ils font courir à liberté de conscience et à l’égalité des droits entre toutes et tous.
Il importe de réagir vite. Le 19 décembre 1990, le Comité Laïcité République est constitué.
J’ai lancé l’association avec des personnalités d’origines et d’appartenances diverses qui ressentent la gravité du moment et avec une nouvelle génération de militants laïques. Ce qui est en jeu, pressentent-ils, c’est la décomposition des principes fondateurs de la République.
Maurice Agulhon, titulaire de la chaire d’histoire au Collège de France, historien internationalement reconnu de la République ; Louis Astre, ancien responsable à la FEN ; Pierre Bergé, homme d’affaires ; Henri Caillavet, ancien ministre ; Jean-Pierre Changeux, neurobiologiste ; Fanny Cottençon, comédienne ; Régis Debray, philosophe ; Manuel de Diéguez, philosophe ; Clément Durand, ancien secrétaire national du syndicat des instituteurs, fondateur du Comité National d’action laïque ; Alain Finkielkraut, philosophe ; Yves Galifret, ancien Président de l’Union rationaliste ; Max Gallo, journaliste, ancien ministre ; Gisèle Halimi, avocate, fondatrice du mouvement féministe Choisir et militante du droit à l’IVG ; Eddy Khaldi, enseignant, syndicaliste et futur président des DDEN (Délégués départementaux à l’Éducation Nationale) ; Catherine Kintzler, philosophe ; Albert Memmi, écrivain, essayiste ; Sami Naïr, politologue ; Claude Nicolet, historien, spécialiste des institutions et des idées politiques ; Émile Papiernik, obstétricien ; Jean-Claude Pecker, astrophysicien ; Yvette Roudy, ancien ministre ; Claude Villers, journaliste ; Claude Vaillant, avocat,
s’embarquent dans cette aventure passionnante.
Claude Nicolet en est le premier Président et j’en assume le secrétariat général. Henri Caillavet lui succèdera, puis moi-même, Jean-Marie Matisson, ancien Grand-Maître adjoint du Grand Orient, Philippe Foussier qui deviendra Grand-Maître en 2017 et auquel je succèderai pour un second mandat, Jean-Pierre Sakoun et Gilbert Abergel.
On trouvera qu’il y a beaucoup de francs-maçons dans cette association. Ce n’est pas faux.
Paul Gourdot, ancien Grand-Maître, a amené avec lui ses compagnons de route tels Pierre Aubert, de la génération pour qui la gauche et la laïcité ne peuvent faire qu’un. En vue de sa création j’avais obtenu du Convent, le vote d’une motion de soutien et d’une petite subvention de démarrage comme le fit le Grand Orient, à la fin du XIXème siècle, lors de la création de la Ligue de l’Enseignement et de la Ligue des Droits de l’homme. Pour autant la nouvelle association est totalement indépendante de l’obédience et ne saurait s’exprimer en son nom. Sa proximité tient aux idées communes que nous défendons en matière de laïcité, proximité plus ou moins forte en fonction des différents grands maîtres qui se succèdent rue Cadet.
Nous n’imaginons pas alors que ce petit groupe au fonctionnement exclusivement militant, sans subventions publiques, dépourvu de secrétariat permanent, de local associatif, va devenir une association reconnue de défense et de promotion de la laïcité sans qualificatif, lanceuse d’alerte, interlocutrice des autorités, appréciée par les uns pour ses prises de position fermes, son refus de répondre aux invectives, sa volonté de dialogue, critiquée, voire honnie par d’autres, en particulier lorsque le communautarisme va infiltrer une partie de la gauche et que l’islamisme politique s’installera au cœur du débat.
Le Comité Laïcité République lance un Grand prix national et un Grand prix international ainsi qu’un prix Science et laïcité, décernés par un jury de personnalités indépendantes et destinés à soutenir des femmes et des hommes engagés, souvent au péril de leur vie, en faveur de la liberté de conscience et de la laïcité. Remis chaque année dans le grand salon de l’Hôtel de Ville de Paris, en présence de la Maire, Anne Hidalgo, et d’un petit millier de personnes, il révèle au grand public des talents nouveaux.
Mon ami Charb préside le jury en octobre 2012. "J’ai moins peur des extrémistes religieux que des laïques qui se taisent", dit-t-il à cette occasion, néanmoins conscient que ses jours sont comptés [3]. [4]
Le Comité Laïcité République s’implique sur de nombreux fronts. La commémoration du baptême de Clovis, dont Jean-Paul II, en visite à Paris, veut faire l’acte de naissance de la Nation française, rassemble place de la République à Paris 65 organisations, qui dénoncent le financement public de ce voyage pastoral et rappellent que "Clovis n’est pas la France". Le Comité Laïcité République est en première ligne avec les associations historiques. Ce sera la dernière manifestation commune avant que la question du communautarisme ne divise profondément le monde laïque. Symbolique, cette bataille veut réaffirmer que la Nation française n’a pas de religion et que la République est laïque. Pierre Bergé dans "l’affaire Clovis" dénonce "le retour en force du cléricalisme" [5].
Dans Marianne, je t’aime, je dénonce les pompes auxquelles donne prétexte le 1500e anniversaire de la conversion de Clovis, aux frais de l’État, ce qui participe d’une inacceptable remise en cause de la laïcité [6].
Le Comité Laïcité République monte en ligne contre la ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires qui revient ipso facto à reconnaître des communautés régionales comme équivalentes à la communauté nationale avec, demain, la reconnaissance de dérogations à la loi commune. Il dénonce la tentative de substituer l’équité à l’égalité. C’est là une autre attaque subreptice contre les Lumières.
Le principe d’égalité des droits et des devoirs entre tous les citoyens, quels qu’ils soient, d’où qu’ils viennent, quelles que soient leurs apparences, leurs convictions, n’est pas négociable. Nous organisons sur le sujet un colloque à l’Assemblée Nationale.
Le Comité Laïcité République dénonce également, sous la présidence Sarkozy, la création d’un "ministère de l’Identité nationale" et plaide en faveur d’un "ministère de la citoyenneté". L’identité de la République, c’est d’abord l’intégration dans l’universalisme des principes des Lumières.
Le Comité, qui a été en première ligne pour dénoncer l’infiltration de l’université Lyon 3, monte en ligne contre l’extrême-droite et dénonce sa tentative de détourner la laïcité à des fins xénophobes. Le renoncement d’une partie de la gauche à défendre la laïcité lui ouvre un boulevard dans lequel elle se jette. Ce sera le sens du livre Ils ont volé la laïcité, que je publierai en 2012 et dont la couverture sera illustrée d’un dessin de Charb [7].
L’originalité du Comité Laïcité République va s’exprimer dans le débat qui s’engage autour des affaires du voile et du communautarisme. Avec Jean-Marie Matisson, son Président d’alors, par ailleurs partie civile dans le procès Maurice Papon, nous sommes auditionnés à l’Assemblée Nationale et plaidons en faveur d’une loi interdisant le port de signes religieux à l’école. "Entre le fort et le faible, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit", écrivait Lacordaire. Articles de presse, éditos, colloques se succèdent. Nous y invitons entre autres Élisabeth de Fontenay, Luc Ferry, Henri Jouffa, Albert Memmi, Danielle Sallenave, Lucien Sève, Michel Vovelle, Yves Gallifret, Maurice Benassayag, Louis Mexandeazu, Edgar Pisani, Georges Sarre, Alain Vivien, Jean-Pierre Chevènement, Xavier Pasquini, Georges-Marc Benamou. La tension monte entre associations laïques. L’enjeu : le communautarisme.
J’ai toujours cru aux vertus du dialogue et fais confiance à l’honnêteté intellectuelle de mes contradicteurs. Optimiste, j’imagine qu’il est encore possible de débattre au fond et d’éviter un schisme au sein de la famille laïque. D’autant que certaines amitiés perdurent. J’écris à Pierre Tournemire, un des principaux animateurs de la Ligue de l’Enseignement, pour lui proposer un débat au fond avec des représentants de la Ligue de l’Enseignement, de la FEN et quelques autres associations. En vain. Je réitérerai cette proposition auprès du Président d’alors de la Ligue, qui, pour toute réponse, taxera mes amis du Comité Laïcité République et moi-même d’islamophobes !
Sans réponse, j’écris une tribune dans Le Monde dont Guy Le Néouanic, qui a succédé à Yannick Simbron comme secrétaire général la FEN, cite des extraits dans son rapport d’activité. J’interviens, comme nous le faisons régulièrement, à la Libre Pensée dont le Président, Marc Blondel, facilite le dialogue. Nos désaccords sont relativement mineurs et ne menacent pas la perspective de rassemblement des laïques. Il serait encore possible de réfléchir entre gens de bonne volonté parmi lesquels plus d’un franc-maçon. Mais cette fois, la bonne volonté ne suffira pas. Commence le temps des procès en islamophobie.
Trente ans après la création du Comité Laïcité République, l’actualité donne malheureusement raison à ses fondateurs. L’universalisme républicain, autrefois combattu par la seule extrême droite, est désormais vivement attaqué par des voix issues de la rive progressiste qui ont oublié les fondements de la culture et des combats de la Gauche. La laïcité, clé de voûte de la République sociale et laïque, se trouve mise à mal, traitée de "raciste" et de "colonialiste", de "bourgeoise" et de "réactionnaire", dès lors qu’il s’agit de l’appliquer aux musulmans comme à tous les autres citoyens.
Dans cette traversée du désert, le Comité a contribué avec quelques autres associations à sauver l’essentiel de la laïcité, en particulier la loi de séparation de 1905 qui faillit être vidée de son contenu au prétexte de modernisation. Il a activement participé à la création et à l’animation du Collectif des associations laïques qui rassemble au Grand Orient les obédiences adogmatiques et une quarantaine d’associations défendant une laïcité sans qualificatif [8]. Ce collectif publie chaque année un État de la laïcité en France. La première édition, que je portai à bout de bras avec Charles Arrambourou de l’UFAL et Martine Cerf d’Égales, nécessita beaucoup de force de conviction car elle prenait le contre-pied du premier rapport de l’Observatoire de la laïcité dont le président Jean-Louis Bianco venait de déclarer "il n’y a pas de problèmes de laïcité en France".
Cette déclaration suscita une réaction très ferme au sein de cet Observatoire, du député Jean Glavany, de la sénatrice Françoise Laborde et de moi-même [9].
[Au Comité Laïcité République,] des comités locaux ont vu le jour dans une vingtaine de villes et régions, organisant des réunions publiques et une action de terrain auxquelles j’ai très souvent participé, bien éloignées du parisianisme politicien.
Quelle chance fut la mienne de pouvoir compter dès le début sur tant de talents, de convictions, de culture, de soutiens amicaux, de femmes et d’hommes exceptionnels parmi lesquels Henri Caillavet et Élisabeth Badinter occupent une place de choix [10].
[1] Lionel Jospin, L’invention du possible, Flammarion, 1991, p. 295.
[2] Voir Foulard islamique : « Profs, ne capitulons pas ! » (Le Nouvel Observateur, 2 nov. 89) (note du CLR).
[3] Lauréats du Prix de la laïcité du Comité Laïcité République.
Ont ainsi notamment été honorés Caroline Fourest, journaliste menacée de mort, Chadortt Djavan, écrivaine iranienne, menacée de mort, Djemila Benhabib, militante québécoise féministe et laïque, menacée de mort, Françoise Laborde, sénatrice, Catherine Kintzler, philosophe, Jeannette Bougrab, secrétaire d’État, Henri Pena-Ruiz, philosophe, Shoukria Haidar, militante afghane du droit des femmes et de la laïcité, menacée de mort, Jean-Luc Petit Huguenin, patron de Paprec, ayant fait voter une charte de la laïcité dans son entreprise, Samuel Mayol, directeur de l’IUT de St Denis, menacé de mort, Fazil Say, pianiste, emprisonné en Turquie pour son engagement en faveur des droits de l’homme et de la liberté de conscience, Zineb El Rhazoui, journaliste à Charlie hebdo, menacée de mort, Gorgio Napolitano, alors président de la République italienne pour son soutien à un patient dans le coma qui avait préalablement sollicité en vain le droit à mourir dans la dignité, Maryam Namazie, politique iranienne exilée, menacée de mort, le Professeur Émile Baulieu, père de la pilule abortive, Gilles Clavreul, ancien délégué à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, Jorge Clavero, militant laïque argentin, Inna Shevchenko, animatrice des Femen, Sarah Doraghi, journaliste et comédienne au nom des femmes iraniennes qui risquent leur vie pour ne pas avoir à porter le voile, Ensaf Haidar, épouse de Raif Badawi, blogueur condamné en Arabie saoudite à dix années de prison et mille coups de fouet, pour avoir critiqué la religion, Jean-Pierre Obin, auteur du rapport qui alerta en France sur le danger des revendications communautaristes à l’école notamment, Boualem Sansal, écrivain algérien, Georges Bensoussan, historien ostracisé pour avoir, parmi les premiers, osé donner son nom à la barbarie islamiste, Frédéric Auréal, responsable du Service de la protection rapprochée (SDLP), service de police discret dont les membres risquent leur vie pour protéger celles et ceux qui défendent la laïcité au péril de leur vie.
Le jury auquel ont participé des responsables politiques de gauche comme de droite, anciens ministres tels Anicet Le Pors, communiste, André Henry, socialiste, Jacques Toubon, RPR, des intellectuels, des représentants d’associations laïques, a été notamment présidé par la philosophe Élisabeth Badinter, l’ancien ministre Jean Glavany, l’ancienne députée Odile Saugues, les journalistes Joseph Macé-Scaron, Françoise Laborde, Renaud Dely et par Charb, mon ami, le dessinateur et directeur de Charlie.
[4] Voir Les lauréats du Prix de la Laïcité et les présidents du jury depuis 2003 (note du CLR).
[5] Pierre Bergé, L’affaire Clovis, Plon,1996.
[6] Patrick Kessel, Marianne, je t’aime, éditions Bruno Leprince, 1996.
[7] Patrick Kessel, Ils ont volé la laïcité, Jean -Claude Gawsewitch, 2012.
[8] La liste des associations membres du Collectif, déjà citée.
[9] Le communiqué Glavany – Laborde - Kessel. Voir en Annexes.
[10] Ont notamment contribué à la création et au développement du Comité Laïcité République les anciens ministres André Henry, Guy Lengagne, Yvette Roudy,
Anne-Marie Lizin, ministre belge,
les députés Christian Bataille, Jean-Louis Touraine,
les anciens Grands Maîtres du Grand Orient : Jacques Lafouge, Gilbert Abergel, Philippe Foussier, les anciennes Grandes Maîtresses et dignitaires de la GLFF,
le recteur Alain Morvan,
Jean-Philippe Simonet qui a créé le site du Comité Laïcité République et Édouard Moreau qui l’actualise quotidiennement,
Daniel Bénichou, Daniel Bœuf, Jean-Pierre Catala, Charles Coutel, Joël Denis, Marie-Danielle Gaffric, Catherine Kintzler, Guillaume Lecointre, Evelyne Lévy, Jacques Lévy, Jean-Marie Matisson, Jean-Claude Pecker, Nicole Raffin, Alain Seksig, Antoine Sfeir.
Voir aussi le dossier Marianne toujours ! 50 ans d’engagement laïque et républicain, par Patrick Kessel (L’Harmattan, 2021) dans Livres dans Culture (note du CLR).
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